Comment faire de mes visites
des moments qui ont du sens,
en maison d’hébergement?
On le sait tous, visiter une personne qu’on aime en centre d’hébergement, ça peut être difficile, décourageant, frustrant, mais aussi, ça peut être un moment de découverte de l’autre. Il n’est pas toujours nécessaire de parler pour avoir un moment de qualité. Mais si on décide de converser et que la personne visitée en est capable, il est important de le faire de la bonne façon. Voici des petits trucs pour adapter sa communication.
Premièrement, on devrait toujours se demander pourquoi on pose telle ou telle question. Veut-on vraiment avoir la réponse ou veut-on seulement parler d’un sujet d’intérêt pour la personne visitée? Par exemple, si vous demandez à la personne quel est son parfum de crème glacée préféré, le choix est très vaste. Trop vaste. La personne risque de ne pas avoir la réponse à l’esprit, ce qui occasionnera un sentiment d’échec à répondre à une question somme toute bien simple. Si vous demandez à la personne si elle préfère celle au chocolat ou à la vanille, le choix devient plus restreint. Nous venons de diminuer considérablement la possibilité que la personne ne puisse pas répondre. Alors, il est préférable d’offrir seulement deux choix, de poser une seule question à la fois, d’attendre la réponse, ou d’utiliser une question qui ne requiert pas de réponse précise. Laissons aller la discussion là où elle nous amène.
On doit TOUJOURS faire en sorte que la personne soit dans la réussite
Chose certaine, s’il y a un sujet qui permet aux personnes atteintes de s’ouvrir sans se tromper, c’est parler de sentiments, d’images de bébés, d’amour, de moments attendrissants, etc.
Quelle que soit l’activité choisie, on doit TOUJOURS faire en sorte que la personne soit dans la réussite. Que l’activité soit sans échec. Pas de perdant ni de gagnant si on veut. On prend du plaisir dans l’activité et non dans le résultat. Mais dans les faits, ça veut dire quoi? Ça peut vouloir dire que si on désire faire un casse-tête, on le choisit simple, avec des images adultes et surtout, on place les pièces près de la personne de façon à ce qu’elle puisse aisément les manipuler et les placer. On peut prendre la pièce et demander : est-ce que tu penses qu’elle va là? La réponse est simple. C’est oui ou non. Imaginez devoir trouver où va la pièce, rendus à un certain stade de la maladie. Pourquoi mettre une personne dans la position de n’avoir aucune idée de la réponse? Il faut revoir nos objectifs pour réussir nos visites.
3 activités qui fonctionnent
Voici des activités qui sont à la portée des proches aidants d’aînés qui vivent encore à la maison ou qui sont hébergés en soins de longue durée. Ce sont des activités populaires et faciles à réaliser qui ont créé énormément d’enthousiasme tant auprès des aidés que des aidants. Visitez régulièrement cette section du site afin de découvrir d’autres suggestions que nous vous présenterons en cours d’année.

Créer des liens privilégiés
Certains les nomment des activités intergénérationnelles, mais plus simplement, on dirait plutôt que c’est mettre en interaction des aînés en perte d’autonomie avec des petits enfants.

Garder la lecture présente dans la vie des aînés
Il vient un moment où on a l’impression que la personne en perte d’autonomie n’a plus envie de rien.

Les soins corporels de détente
Une option intéressante s’offre à nous : offrir des soins corporels de détente à notre proche.
Il est parfois difficile de comprendre pourquoi du jour au lendemain notre proche ne semble plus capable de faire une activité qu’il faisait pourtant hier sans problème. Les maladies neurodégénératives sont complexes et se développent de façon non linéaire. Les stades se chevauchent et varient d’une personne à l’autre. Il est important de garder en tête qu’une personne peut ne plus être capable de faire une activité pendant plusieurs jours ou semaines et retrouver ses capacités pour la faire plus tard.

Des outils qui fonctionnent

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Chat compagnon – Argenté
199,95$
Un chat robotisé! Une invention extraordinaire pour ceux qui ont besoin de compagnie! Il miaule! Il ronronne ! Il ferme et ouvre les yeux! Il tourne la tête! Il lève la patte! Il se couche sur le dos pour qu’on lui caresse le ventre! …Et tout ça, juste en -
Simple Music Player – Rouge
234,95$
Maintenant offert au Canada chez CDS Boutique! La clé… La SIMPLICITÉ! Qu’est-ce qui fait que ce lecteur de musique est le seul outil adapté pour les personnes en perte d’autonomie? Il n’a que 2 fonctions accessibles à l’utilisateur : Commencer une chanson et passer à une autre. C’est aussi simple que -
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J’ai offert une poupée thérapeutique à ma mère de 84 ans atteinte d’Alzheimer. Elle vit dans un CHSLD et elle est non verbale depuis quelque temps. Pourtant, quand je lui ai donné la poupée, son visage s’est immédiatement allumé et elle a chuchoté « elle est tellement jolie ». Elle dort maintenant avec son bébé chaque nuit, la cajole et lui parle tout bas. Merci tellement, cette poupée nous a redonné beaucoup de joie et d’amour.

J’ai vu ma mère de 92 ans perdre son autonomie petit à petit. On m’a recommandé le Simple Music Player, et j’ai pu y insérer les chansons de la jeunesse de ma mère. Dès les premières notes, elle a souri d’un sourire que je n’avais pas vu depuis des années. Ma mère peut facilement l’utiliser, ce qui la valorise et la rend heureuse. C’est vraiment un outil parfait pour la réminiscence.

Je suis technicienne en loisirs dans une résidence. Je connais l’importance cruciale de trouver les bons outils pour accompagner les aînés en perte d’autonomie. Chaque semaine, au moins une personne me demande ce qu’il peut faire pour aider son proche à retrouver son sourire. C’est toujours un soulagement pour eux d’arriver sur votre site et de voir l’éventail d’outils, de conseils et d’idées qui existent et qui fonctionnent réellement. Merci.
Nous vous invitons à visiter la catégorie Stimulation cognitive/Alzheimer pour encore plus de choix.